Le corps autour duquel tourne le dialogue sera un exosquelette robotique du tronc et des extrémités inférieures, un exemple d’innovation technologique dans le domaine de la santé. Il s’agit d’un dispositif technologique qui établit une interaction machine-humain à travers des capteurs et des éléments moteurs et qui facilite la réhabilitation des personnes souffrant de disfonctionnement de la marche bipède. Il est actuellement en phase d’expérimentation. Par ailleurs, la condition “bipède” du cyborg a une valeur symbolique d’un point de vue évolutif et questionne le rôle de la locomotion dans la condition humaine.
La démonstration in situ du fonctionnement de l’exosquelette permettra de montrer les dernières avancées dans le domaine de la robotique et sera au centre de la discussion autour des perspectives technologique, anthropologique, humaniste et sociale. Au-delà de ses fonctionnalités, la question sera posée de savoir si la technologie est une extension du corps humain dans notre société ou si déjà ou dans d’autres cultures, des essais ont été faits pour combiner éléments organiques et mécaniques. Nous pourrons également discuter de savoir si les limites entre le monde biologique et le monde technologique (sensibilité corporelle?, émotions?, questions éthiques?) sont infranchissables ou si celles-ci changent en permanence et finiront heureusement ou irrémédiablement par fusionner entre elles.
Corps prothétique : exosquelettes et prothèses robotiques
José Luís Pons. Groupe de bio ingénierie (CSIC)
Corps hybride : cyborgisation
Josep Martí. Institution Milà i Fontanals (IMF, CSIC)
Corps biocompatible : bioéthique et risque
Maria Jesús Buxó. Professeure émérite en anthropologie culturelle et chercheuse de l’Observatoire de Bioéthique et de Droit (UB)
Corps adapté : Technologie et vie indépendante
Antonio Centeno. Mouvement Vie Indépendante
https://www.youtube.com/watch?v=vfYZBM0xV_4
Cycle: Natures hybrides : un objet, un corps et un paysage
Organisé par: délégation du CSIC en Catalogne, avec la collaboration de la Mandarina de Newton et le soutien financier de la Fondation Espagnole pour la Science et la Technologie (FECYT) du ministère de l’économie et de la compétitivité d’Espagne.