Impact des nouveaux modèles expérimentaux dans l’étude translationnelle des arythmies

Depuis les premiers enregistrements des potentiels bioélectriques du cœur de la grenouille par Kölliker et Muller en 1856 et du premier électrocardiogramme humain en 1887 par Waller, un grand essor technologique a eu lieu dans l’étude des mécanismes et le traitement des arythmies cardiaques.

Dans cette conférence, nous passerons en revue le potentiel scientifique des différents modèles expérimentaux des cœurs in situ, des cœurs isolés perfusés, des préparations de tissus du myocarde et des cellules isolées, aussi bien chez les modèles animaux que chez le propre modèle humain.

Nous centrerons notre analyse sur les progrés accomplis en recherche translationnelle sur la fibrillation auriculaire et sur les arythmies secondaires dans l’ischémie du myocarde et de l’insuffisance cardiaque, les cas de plus forte prévalence dans la pratique clinique.

La connaissance de l’électrophysiologie du cœur dérivée des études expérimentales, tant en situation normale qu’en situation pathologique, a permis le succés des traitements actuels utilisant les défibrillateurs implantables pour prévenir la mort soudaine et les stimulateurs cardiaques de resynchronisation chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque.