Malgré la récente diminution des taux d’incidence du cancer du sein en Europe et aux Etats-Unis, celui-ci continue d’être la deuxième cause de décès par cancer chez la femme. La majorité des patientes sont mortes par dissémination métastasique de la tumeur. La prédisposition des tumeurs primaires à envahir sélectivement différents organes est connue depuis longtemps. Des travaux récents suggèrent qu’un ensemble de gènes altérés dans les cellules du cancer du sein et de la prostate confèrent un avantage sélectif dans la colonisation des os et des poumons. La capacité à coloniser des organes éloignés dépend de certains pré requis qui peuvent être présents dans le micro-environnement des organes cibles. Dans ces conditions, les différentes étapes de la métastase correspondent à l’accumulation aléatoire de caractéristiques qui fournissent l’avantage nécessaire à l’adaptation à un micro-environnement différent de celui d’origine. Ces découvertes révèlent en quoi les fonctions autonomes et non autonomes des cellules des cancers agressifs peuvent s’associer et augmenter le potentiel métastasique.
Cycle: Les Cracks de la recherche fabriquent le futur - 1
Organisé par: Résidence des chercheurs, CSIC - Généralité de Catalogne et Centres de recherche de Catalogne (CERCA)