Coïncidant avec le début du millénaire, une nouvelle topique apparaît sur la scène de la science et de la technologie : ce que l’on appelle les métamatériaux. Il s’agit de structures artificielles basées sur des groupements périodiques de matériaux conventionnels (métaux et/ou diélectriques), avec lesquels on peut arriver à des propriétés électromagnétiques, optiques et même acoustiques, inusuelles. Pour cela il est nécessaire de structurer et de dessiner de façon adéquate les inclusions que forment ces moyens, étant alors possible d’obtenir des caractéristiques qui vont plus loin que celles que présentent leurs éléments constitutifs. Parmi celles-ci, on peut citer la propagation des ondes de recul, la réfraction négative, la super résolution et le guidage de la lumière. Les métamatériaux ont des applications dans divers domaines, tels que l’optique, l’électronique, le diagnostic médical et les télécommunications entre autres. Depuis le « big-bang » des métamatériaux en 2000, l’activité de recherche dans cette topique a augmenté de façon exponentielle parallèlement à l’augmentation de son impact médiatique et social (dérivé en grande partie des nouvelles apparues sur l’invisibilité) ainsi que l’intérêt montré par l’industrie.
Cycle: Défis du XXIè Siècle. La voix de la Science
Organisé par: Residence de Chercheurs