Virus du papillome humain et cancer du col de l’utérus. Actualisation épidémiologique global

18/06/2012
Conférence
Par: F. Xavier Bosch, Programa de recerca epidemiològica del càncer. IDIBELL, Institut Català d’Oncologia. L’Hospitalet de Llobregat
Lieu: Auditoire de la Résidence des Chercheurs
Horaire: 18:30
Langues: Catalan, Espagnol
Traduction simultanée: Non
Virus du papillome humain et cancer du col de l’utérus. Actualisation épidémiologique global
I. Cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus a été historiquement le plus répandu chez les femmes. Malgré les opportunités qu’offrent les programmes de diagnostic précoce, il continue d’être le second cancer le plus commun au monde chez les femmes avec une estimation en 2002 de 493 000 nouveaux cas et de 274 000 décès. 80% des cas de cancer du col de l’utérus, qui représentent 15% de tous les cancers affectant les femmes, se localisent dans les pays en voie de développement.

Dans les pays développés, le cancer du col de l’utérus est également présent dans les couches de population de niveau socioéconomique inférieur, mettant en évidence le manque de politiques adaptées de diagnostic précoce, l’un des déterminants principal de l’apparition des phases invasives de la maladie.

Les adénocarcinomes du col de l’utérus représentent 10% de toutes les formes de cancer et leurs variabilité et importance relative sont chaque fois plus visibles dans les pays où le diagnostic précoce est pris au sérieux. La cytologie conventionnelle oublie souvent d’échantillonner les lésions dans leur phase la plus initiale.

II- Charge virale du papillome humain et importance relative des VHP-16 et VHP-18 dans la carcinogénèse

Les infections par le virus du papillome (VPH) sont les plus communes des maladies sexuellement transmissibles. Parmi les femmes à la cytologie normale dans l’intervalle d’âge des programmes de détection précoce, la moyenne de charge virale VPH détectée est estimée à 10%, avec des variations géographiques significatives. Dans la majorité des études, prédomine le VHP-16. Par contre, dans le cas du développement de lésions dans le col de l’utérus, la présence d’ADN correspondant au VPH augmente jusqu’à 75-85% pour les LSIL (épidermoïde intra-épithéliale de faible grade) et atteint 85-100% pour les HSIL (épidermoïde intra-épithéliale de fort grade) et les carcinomes invasifs. Dans les cancers du col de l’utérus, le nombre de types distincts de VPH se réduit à 12 à 15 et dans leur majorité, accueillent un seul type clair de profil de distribution. Au niveau mondial, on estime que le VPH-16 est clairement le plus commun, concernant environ 50% de tous les cas, suivi par les VPH-18, VPH-45, VPH-31 et VPH-33. Dans le sous-groupe des adénocarcinomes du col de l’utérus, le VPH-16 et le VPH-18 se rencontrent dans des proportions similaires, suivis par le VPH-45, les autres VPH présentant quant à eux des proportions inférieures. Ces trois types combinés (16, 18 et 45) représentent 75% des carcinomes des cellules squameuses de la peau et près de 90% des adénocarcinomes.


Cycle: Defis du XXIème siècle. La Voix de la Medecine, I


Organisé par: Résidence des Chercheurs, Fundació Clínic Barcelona, Institut Biomèdiques August Pi i Sunyer, Resa




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