Le SIDA, trente ans d’infection : passé, présent et nouvelles thérapies

04/12/2012
Conférence
Par: Dr. Josep Maria Gatell, Hospital Clínic - IDIBAPS
Lieu: Salle des actes de la Residència d'Investigadors
Horaire: 18:30
Langues: Catalan, Espagnol
Traduction simultanée: Non
Le SIDA, trente ans d’infection : passé, présent et nouvelles thérapies
Le syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA) est une maladie infectieuse causée par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (HIV-1). Les premiers cas ont été décrits en 1981-1982 à San Francisco et à New York et rapidement, la dénommée « maladie du XXème siècle » s’est étendue dans le monde entier. L’origine du virus est celui de l’immunodéficience des singes (SIV), peu pathogène pour les primates non humains. Le saut inter-espèce s’était produit 30 à 50 ans plus tôt. Le VIH-1 a été identifié en 1983 et à partir de ce moment, le diagnostic a été rendu possible (présence d’anticorps ou sérologie positive chez les personnes infectées) et on a pu définir l’histoire naturelle de la maladie.

Passé ce qui est appelé l’infection aigue ou primo-infection de fréquence asymptotique, le malade entre dans une longue période d’équilibre qui reflète la capacité de notre système immunologique à contrôler l’infection et la capacité du VIH-1 à y échapper. Au début, suivait alors une période de 3 à 10 ans durant laquelle se produisait l’épuisement du système immunitaire et l’apparition d’infections et de cancers opportunistes. L’espérance de vie était alors inférieure à 1 à 2 ans.

Le premier antiviral (la zidovudine) a été introduit en 1986 et le traitement antirétroviral continu et de haute efficacité, dix années plus tard (1996). En 2012, l’espérance de vie d’une personne infectée par le VIH-1, qui peut avoir accès au traitement et qui le suit, est similaire à celle de la population générale, par tranche d’âge et par sexe. Une personne traitée avec une bonne réponse, peut très difficilement transmettre le virus. Le traitement n’est donc pas seulement bénéfique au niveau individuel mais il l’est aussi comme arme de santé publique pour réduire le taux de transmission et donc de nouvelles maladies.

La meilleure arme pour éviter la dissémination de n’importe quelle maladie transmissible d’origine infectieuse est le vaccin préventif. Dans le cas du VIH-1, il a été montré qu’un tel vaccin était possible mais l’efficacité des prototypes actuels est encore trop faible pour qu’il puisse être administré de manière courante

Cycle: Défis du XXIème Siècle la Voix de la Médecine, II


Organisé par: Résidence de Chercheurs,Fundació Clínic Barcelona, IDIBAPS et RESA




CALENDRIER DES ACTIVITÉS

Activités internes
Activités externes

DIRECT!

Vous pouvez suivre nos conférences en streaming

NOS CONFÉRENCES

Visitez notre chaîne YouTube

NOTRE IMAGE

Musique pour la science

//El Mestre Joan Guinjoan ha col•laborat amb la Residència d’Investigadors...
...
Développement web: WEBfine
Nous utilisons cookies pour analyser vos habitudes de navigation. Si vous continuez à naviguer, nous considérons que vous acceptez l'utilisation de cookies. OK | plus détails